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freelance ou portage salarial

Portage salarial ou freelance, quel statut choisir en 2025 ?

Tu veux te lancer à ton compte, mais tu hésites encore : freelance ou portage salarial, quel est le meilleur choix pour toi en 2025 ? 🤔

C’est une question que se posent énormément d’indépendants, que tu sois au début de ton activité, salarié en quête de liberté ou déjà freelance en réflexion sur ton statut.

D’un côté, le freelance (souvent en auto-entrepreneur) séduit par sa simplicité, ses faibles charges et sa totale autonomie.

De l’autre, le portage salarial rassure avec une sécurité sociale renforcée, une gestion administrative déléguée et la possibilité de combiner liberté et protection.

Le problème, c’est que la réponse n’est pas la même pour tout le monde. Ton chiffre d’affaires, tes objectifs, ton appétence pour l’administratif et ton envie (ou pas) de sécurité sociale complète vont tout changer.

Dans cet article, on va comparer les différences entre portage salarial et freelance, leurs avantages, leurs limites et dans quels cas chacun brille.

À la fin, tu sauras clairement que choisir entre freelance ou portage salarial pour ton activité… et tu pourras avancer sereinement.

Comprendre les statuts pour travailler en indépendant

Comprendre les statuts pour travailler en indépendant

Qu’est-ce que le portage salarial ?

Imagine que tu puisses travailler comme un indépendant sans avoir à créer de société, sans t’occuper de ta compta, et en profitant de la même protection sociale qu’un salarié. C’est exactement ce que te permet le portage salarial.

Le principe repose sur une relation tripartite entre :

  1. Toi, le consultant ou expert qui réalise la mission
  2. L’entreprise de portage salarial, qui t’emploie et gère toute l’administratif
  3. Le client, qui achète ta prestation

Voici comment ça se passe, concrètement :

  • Étape 1 : Tu trouves et négocies ta mission avec un client (tarif, durée, conditions)
  • Étape 2 : La société de portage signe un contrat de prestation avec le client, qui fixe le cadre légal de la mission
  • Étape 3 : Tu signes un contrat de travail (CDD ou CDI) avec la société de portage
  • Étape 4 : Tu réalises ta mission en toute autonomie
  • Étape 5 : La société de portage facture le client, encaisse le paiement et te verse un salaire mensuel, après avoir déduit les frais de gestion (en moyenne 3 à 15 % du chiffre d’affaires) et les cotisations sociales (comme pour tout salarié)

💡 À retenir : contrairement à un emploi classique, la société de portage ne t’impose pas tes missions. Tu restes libre de choisir tes clients, tes tarifs et ton organisation. Elle s’occupe juste de la partie “prise de tête” : facturation, déclarations sociales, bulletins de paie, assurance professionnelle, etc.

Qu’est-ce qu’être freelance ?

Être freelance, c’est un peu comme être le capitaine de son propre bateau. Pas de supérieur hiérarchique, pas de pointeuse… et une grande liberté dans l’organisation de ton travail. Mais attention, ça veut aussi dire que c’est toi qui tiens la barre, même en pleine tempête.

Concrètement, le terme “freelance” ne correspond pas à un statut juridique précis. C’est juste un mot pour désigner un travailleur indépendant qui vend ses services à des entreprises ou à des particuliers.

Pour pouvoir exercer, tu dois choisir une forme juridique adaptée à ton activité. Les plus fréquentes sont :

  • Micro-entreprise (auto-entrepreneur) : simple à créer, obligations allégées, idéale pour tester une activité et des charges sociales autour de 22 à 23 %.
  • Entreprise individuelle (EI) : plus de possibilités qu’une micro-entreprise, mais aussi plus de responsabilités.
  • Société unipersonnelle : comme la SASU ou l’EURL, parfaites si tu veux séparer ton patrimoine perso et pro, déduire tes frais ou envisager une croissance rapide.

Ce statut attire dans beaucoup de secteurs : développement web, graphisme, consulting, marketing digital, formation, coaching…

La raison ? La liberté ! Tu choisis tes missions, ton tarif (souvent via un TJM – Taux Journalier Moyen), ton lieu de travail (chez toi, en coworking, chez ton client…) et même tes horaires.

Mais, parce qu’il y a toujours un mais, être freelance, c’est aussi assumer l’intégralité de la gestion administrative et financière : facturation, comptabilité, déclarations sociales et fiscales… Bref, tu es ton propre service compta, RH et commercial à la fois.

Freelance ou portage salarial : quelles sont les différences majeures entre les 2 statuts ?

Freelance ou portage salarial

Quand on hésite entre freelance ou portage salarial, il est essentiel de comprendre ce qui les distingue vraiment. Statut, fiscalité, protection sociale, gestion quotidienne… Les différences sont parfois plus importantes qu’on ne le pense. Voyons ensemble les points clés qui peuvent orienter ton choix en 2025.

Statut juridique et cadre légal

Quand on compare freelance et portage salarial, la première grande différence, c’est le statut juridique.

En freelance : tu n’as pas de statut juridique “freelance” à proprement parler. Tu dois choisir entre plusieurs formes juridiques possibles.

En portage salarial : tu es salarié d’une entreprise de portage. Tu signes un contrat de travail (CDD ou CDI) avec elle, tout en restant autonome sur le choix et la négociation de tes missions. C’est la société de portage qui est responsable de la facturation et de la gestion administrative.

💡 À retenir : le portage salarial te donne le statut de salarié, avec toutes les protections associées. Le freelancing, lui, t’offre une totale liberté juridique, mais avec plus de responsabilités.

Autonomie et organisation du travail

Si tu rêves de travailler quand tu veux, où tu veux, avec qui tu veux, sache que les deux statuts, freelance et portage salarial, t’offrent une bonne dose de liberté.

Mais l’expérience au quotidien n’est pas tout à fait la même.

En freelance (auto-entrepreneur) : tu es 100 % maître à bord. Tu choisis tes clients, tu fixes ton tarif, tu décides de ta charge de travail. Tu peux accepter une mission courte, longue, ou même travailler sur plusieurs projets en parallèle. Mais attention, cette liberté vient avec une contrepartie :

En portage salarial : tu es aussi autonome dans tes choix de missions et de tarifs, mais avec quelques petites différences :

  • La société de portage ne t’impose pas tes clients, mais peut avoir un droit de regard sur certaines missions (ex : refuser un contrat jugé non conforme ou pas rentable)
  • Elle peut t’aider à trouver des missions via son réseau
  • Tu restes libre dans ton organisation quotidienne, mais tu dois respecter les termes du contrat signé avec le client

💡 Exemple concret : un consultant en portage peut organiser ses horaires comme un freelance, mais il aura un contrat de travail à présenter à un organisme de prêt, ce qui rassure souvent les banques. En freelance pur, il faut souvent justifier ses revenus sur plusieurs années.

Protection sociale et sécurité financière

freelance ou portage salarial - Protection sociale et sécurité financière

C’est probablement le critère qui différencie le plus le portage salarial et le freelancing : la protection sociale.

En portage salarial : tu es salarié au sens légal du terme.

Résultat :

  • Assurance maladie → remboursement des soins comme un salarié classique
  • Retraite → cotisation au régime général + retraite complémentaire
  • Assurance chômage → possibilité de toucher l’ARE si ton contrat se termine et que tu remplis les conditions
  • Mutuelle d’entreprise et prévoyance incluses
  • Congés payés rémunérés
  • Droits à la formation via le CPF

En clair, tu as la même sécurité sociale qu’un CDI, tout en restant autonome sur tes missions.

En freelance : tout dépend du statut juridique choisi :

  • Micro-entrepreneur → couverture sociale basique via l’Urssaf (maladie, retraite de base, maternité/paternité), mais pas de chômage, et congés non rémunérés.
  • SASU ou EURL → meilleure couverture possible si tu te verses un salaire, mais là encore, pas d’indemnisation chômage (sauf assurance privée) et protection liée à tes cotisations.

💡 Exemple concret : un salarié porté qui gagne 5 000 € brut par mois cotise pour le chômage et peut percevoir l’ARE en cas d’arrêt d’activité. Un freelance en micro-entreprise qui arrête son activité ne percevra pas ces allocations, sauf à remplir les conditions strictes de l’ATI (Allocation des Travailleurs Indépendants), versée seulement à certains cas précis.

Gestion administrative et comptable

Si tu détestes la paperasse et que tu rêves de te concentrer uniquement sur ton cœur de métier, alors cette partie va t’intéresser pour savoir si tu dois opter pour un statut auto entrepreneur ou portage salarial.

En portage salarial : la société de portage gère toute la partie administrative et comptable à ta place :

  • Émission et envoi des factures
  • Encaissement des paiements clients
  • Déclarations sociales et fiscales
  • Gestion de la TVA
  • Édition de ton bulletin de paie
  • Assurance responsabilité civile professionnelle

Bref, tu te contentes de travailler sur tes missions et d’envoyer ton rapport d’activité.

En freelance (auto-entrepreneur) : c’est une autre histoire. Tu dois :

  • Créer et envoyer tes factures
  • Gérer tes relances en cas de retard de paiement
  • Faire tes déclarations sociales et fiscales
  • Suivre ta trésorerie et tes dépenses
  • Tenir une comptabilité (plus ou moins simple selon ton statut)

Certains freelances délèguent cette partie à un expert-comptable, mais c’est un coût supplémentaire.

💡 Exemple concret : un salarié porté peut passer zéro minute par mois sur l’administratif, là où un freelance passe facilement une demi-journée à une journée complète chaque mois pour sa gestion administrative.

Revenus et coûts

freelance ou portage salarial - Revenus et coûts

Le choix entre freelance et portage salarial ne se joue pas uniquement sur la liberté ou la sécurité. Le revenu net dans ta poche et les coûts associés sont aussi déterminants.

En portage salarial :

  • Frais de gestion : en moyenne entre 3 % et 15 % de ton chiffre d’affaires, selon les services inclus.
  • Charges sociales : équivalentes à celles d’un salarié, environ 45 % du salaire brut.
  • Rémunération : calculée à partir de ton chiffre d’affaires facturé au client, moins les frais de gestion et charges.
  • Frais pros : certaines sociétés de portage peuvent prendre en compte tes frais professionnels, mais souvent avec un plafond (ex : 30 % du salaire brut).
  • Pas de TVA récupérable : contrairement à un freelance en société.

💡 Exemple concret :
Si tu factures 8 000 € dans le mois :

  1. Frais de gestion à 10 % → – 800 €
  2. Base restante : 7 200 €
  3. Après charges sociales (~45 %), salaire net : environ 3 900 à 4 000 €.

En freelance (auto-entrepreneur) :

  • Micro-entrepreneur : charges sociales autour de 22-23 % du CA, mais pas de récupération de TVA et plafond de CA (77 700 € pour prestations de service en 2025). C’est souvent le cas pour les métiers de digital nomad.
  • SASU/EURL : possibilité de récupérer la TVA et de déduire les frais réels, mais charges plus élevées si tu te verses un salaire (jusqu’à 65 % en EURL sur salaire + dividendes).
  • Frais pros : en société, déductibles sans plafond (ex : coworking, matériel, formations).

💡 Comparatif rapide :

Facturation mensuelle

Portage salarial (net estimé)

Freelance micro-entrepreneur (net estimé)

Freelance SASU (net estimé après IS)

5 000 €

~ 2 450 €

~ 3 900 €

~ 3 600 €

8 000 €

~ 4 000 €

Plafond CA dépassé

~ 5 900 €

⚠️ À retenir : le portage te coûte plus cher qu’un statut freelance optimisé, mais en échange, tu n’as aucune gestion à faire et tu profites d’une protection sociale complète.

Accès à la formation et au réseau professionnel

Le choix entre freelance et portage salarial ne se limite pas à l’argent et à l’administratif. Il y a aussi tout ce qui touche à l’apprentissage continu et au réseau, deux leviers essentiels pour trouver des clients et monter en compétences.

En portage salarial :

  • Formation : tu cotises comme un salarié au Compte Personnel de Formation (CPF), ce qui te donne accès à un catalogue de formations financées ou cofinancées.
  • Accompagnement : certaines entreprises de portage proposent un suivi personnalisé (conseils commerciaux, optimisation de ton offre, coaching sur le TJM…).
  • Réseau interne : en rejoignant une structure de portage, tu intègres une communauté de consultants avec qui échanger des opportunités de missions, des bonnes pratiques, ou même créer des collaborations.
  • Événements : ateliers, afterworks, webinaires… autant d’occasions de te former et de te faire connaître.

💡 Exemple concret : un formateur en portage peut suivre une formation en prise de parole financée via son CPF, tout en rencontrant d’autres consultants lors d’événements organisés par la société de portage.

En freelance :

  • Formation : possible aussi, mais le financement dépend du statut.
    • En micro-entreprise, tu peux cotiser à un fonds de formation (via la CFP) qui donne accès à un budget souvent limité.
    • En société, tu peux aussi cotiser, mais il faut gérer toi-même tes démarches.
  • Réseau : il faut le créer toi-même. Les freelances s’appuient souvent sur LinkedIn, des groupes Facebook, des plateformes comme Malt, ou des espaces de coworking pour rencontrer d’autres pros.
  • Accompagnement : tu dois aller le chercher par toi-même (mentorat, incubateurs, programmes spécialisés…).

Tableau comparatif portage salarial vs freelance 

Voici un tableau récapitulatif clair pour visualiser rapidement les principales différences entre portage salarial et freelance :

Critère

Freelance (Auto-entrepreneur)

Portage salarial

Statut juridique

Entrepreneur individuel (souvent en micro-entreprise)

Salarié porté

Protection sociale

Limitée (sécurité sociale des indépendants, pas d’assurance chômage)

Complète (maladie, retraite, chômage, congés payés)

Gestion administrative

À ta charge (compta, factures, déclarations)

Gérée par la société de portage

Frais fixes

Cotisations sociales (~22 % CA micro)

Frais de gestion (5-10 % CA) + cotisations sociales

Liberté contractuelle

Totale, tu choisis tout

Encadrée par la société de portage

Accès aux missions

Selon ton réseau

Souvent facilité par le réseau de la société

Types d’activités

Très variées (services, artisanat, commerce)

Principalement prestations intellectuelles

💬 Exemple concret :

  • Un consultant facturant 4 000 € / mois en freelance micro-entrepreneur va payer environ 880 € de charges sociales, mais devra gérer toute sa paperasse et n’aura pas droit au chômage.
  • En portage salarial, sur le même CA, il touchera peut-être 2 200 à 2 500 € net, mais bénéficiera d’une protection sociale complète et n’aura rien à gérer côté administratif.

Comment choisir entre freelance et portage salarial ?

Comment choisir entre freelance et portage salarial

Choisir entre freelance ou portage salarial, c’est un peu comme choisir entre conduire ta propre voiture ou monter dans un taxi haut de gamme :

  • Dans un cas, tu gères tout (et tu assumes les risques).
  • Dans l’autre, tu profites du confort et de la sécurité… mais tu payes quelqu’un pour s’occuper de la route.

Pour trouver la réponse qui te correspond, il faut te poser les bonnes questions et mettre en balance tes priorités personnelles et professionnelles.

Quelles sont tes priorités : sécurité ou liberté maximale ?

Si ta priorité est la sécurité alors le portage salarial te permet de garder une protection sociale proche du salariat, avec chômage et retraite, tout en travaillant pour tes propres clients.

Si ta priorité est la liberté absolue alors en freelance (micro-entreprise, EURL, SASU…), tu gères tout de A à Z, sans rendre de comptes à une société de portage… mais sans filet de sécurité.

💡 Astuce : note sur une feuille ce qui est non négociable pour toi (sécurité de revenu, couverture sociale, absence de paperasse, liberté totale…), ça t’aidera à voir quel statut colle le mieux à ton profil.

Quel est ton chiffre d’affaires prévisionnel ?

Le portage salarial devient vraiment intéressant à partir d’un certain volume d’activité.

  • En dessous de 2500–3000 € de CA par mois, les frais de gestion peuvent peser lourd.
  • En freelance (surtout en micro-entreprise), les charges sont proportionnelles au CA, ce qui rend le statut plus flexible si tu débutes ou si ton activité est irrégulière.

💬 Exemple concret :

Mission facturée 3000 € HT →

  • En micro-entreprise : environ 2100–2200 € nets après charges.
  • En portage salarial : environ 1700–1900 € nets après charges + protection chômage.

Quelle est ton appétence pour la gestion administrative ?

Si tu détestes la paperasse ? Le portage salarial est clairement ton allié. Tu délègues la facturation, la gestion des cotisations, les déclarations… et tu te concentres sur ton cœur de métier.

Si tu aimes garder la main sur tout (et économiser sur les frais de gestion) ? Alors le statut freelance (auto-entrepreneur) est fait pour toi… mais prévois du temps pour la compta et l’administratif.

Quel est ton horizon à moyen et long terme ?

Si tu as un projet à court terme / tester une activité alors le portage salarial ou la micro-entreprise sont idéals pour commencer vite.

Si tu à un projet à long terme avec forte croissance alors créer ta propre société (EURL, SASU) peut devenir plus avantageux fiscalement, surtout si ton CA augmente fortement.

Quel statut choisir selon ton profil d'entrepreneur ?

  • Si tu débutes : le portage te permet de te concentrer sur ta prospection et tes missions sans te noyer dans la gestion.
  • Si tu cherches un max de liberté : le freelance pur reste imbattable (aucune structure intermédiaire).
  • Si tu veux de la sécurité : le portage gagne haut la main grâce au chômage et à la couverture sociale.
  • Si ton CA est irrégulier : le freelance peut être plus rentable si tes revenus sont modestes, mais le portage rassure dans les périodes creuses.

💡 Astuce : si tu hésites, tu peux tester une mission en portage salarial pour te faire une idée, puis basculer en freelance si tu préfères plus de liberté (ou l’inverse). C’est légal et assez courant.

En résumé : il n’y a pas de “meilleur” statut universel. Il y a celui qui colle à ta situation, ton tempérament et tes objectifs. Prends en compte tes priorités, ton chiffre d’affaires, ta tolérance à la gestion, et ton horizon d’activité pour faire un choix éclairé.

FAQ : Questions sur le choix entre freelance et portage salarial

Quelle est la différence majeure entre freelance et portage salarial

Quelle est la différence majeure entre freelance et portage salarial ?

La principale différence, c’est le statut et la gestion administrative.

En freelance (auto-entrepreneur, EURL, SASU…), tu es ton propre patron, tu gères toute la facturation, les déclarations et la comptabilité.

En portage salarial, tu es salarié d’une société de portage qui gère la paperasse à ta place, tout en te laissant trouver tes missions et négocier tes tarifs. Tu as en prime les avantages du salariat (assurance chômage, retraite, sécurité sociale).

Quel statut est le plus avantageux fiscalement entre indépendant et portage salarial?

Tout dépend de ton chiffre d’affaires et de ta situation personnelle.

Si tu débutes ou as un CA modeste (moins de 30 000 € par an), le régime micro-entrepreneur est souvent plus léger en charges.

Si ton CA est régulier et que tu veux une couverture sociale complète, le portage salarial est plus confortable… même si tes revenus nets sont légèrement inférieurs à cause des frais de gestion.

Est-ce que je peux passer de freelance à portage salarial (ou inversement) ?

Oui, absolument. Tu peux commencer en freelance puis basculer vers le portage salarial si tu veux plus de sécurité, ou l’inverse si tu veux réduire tes coûts. Il suffit d’adapter ton statut et de résilier ou créer les structures nécessaires.

Bon à savoir : certains freelances utilisent même les deux statuts en parallèle, selon le type de mission.

Le portage salarial est-il fait pour tous les métiers ?

Le portage salarial est idéal pour les activités de prestation intellectuelle : consulting, formation, marketing, développement web, graphisme, traduction… En revanche, il n’est pas adapté aux activités artisanales ou commerciales nécessitant l’achat/revente de biens.

Peut-on être auto-entrepreneur et en portage salarial ?

Oui, c’est possible. Par exemple, tu peux garder ton activité auto-entrepreneur pour certaines missions et utiliser le portage salarial pour d’autres, notamment celles qui demandent un cadre contractuel plus sécurisé.

Combien coûte le portage salarial ?

Les sociétés de portage prélèvent généralement entre 5 et 10 % de frais de gestion sur ton chiffre d’affaires. À cela s’ajoutent les charges sociales, ce qui donne un net final représentant en moyenne 50 à 60 % du montant facturé au client… mais avec en contrepartie zéro gestion administrative et une protection sociale complète.

pierre

écrit par

Pierre EV

Passionné de business en ligne et de SEO depuis 2004. Après avoir été responsable E-Commerce dans 2 start-up, j’ai affuté mes compétences en marketing digital, acquisition de leads et copywriting. Aujourd’hui à mon compte en freelance, je t’aide à mettre en place des stratégies efficaces afin de vendre tes produits et services plus souvent, plus cher et à de meilleurs clients.

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